Journée d'information et de sensibilisation sur les TCA au collège privé St Martin

Intervention de l'association SAB69 en classe de 4e à Saint Martin en Haut, en compagnie de Marie (infirmière) et Gaëlle (psychomotricienne) du centre TCA de Lyon.

Saint-Martin-en-Haut, 6 juin 2025 — Le collège privé Saint-Martin a accueilli ce vendredi une journée d’information et de sensibilisation consacrée aux troubles du comportement alimentaire (TCA), un sujet de plus en plus préoccupant chez les adolescents.

Quatre classes de 4e ont participé à cet événement, encadrées par leurs enseignants, en présence de deux intervenantes spécialisées du Centre TCA de Lyon : Marie, infirmière, et Gaëlle, psychomotricienne. Leur venue avait pour objectif de mieux faire comprendre ces troubles complexes, souvent invisibles, mais aux conséquences bien réelles.

À travers des échanges interactifs, des vidéos, des témoignages et des mises en situation, les élèves ont été invités à réfléchir sur leur rapport à l’image, à l’alimentation, et sur les messages véhiculés par les réseaux sociaux ou la société.

"On ne parle pas seulement d’anorexie ou de boulimie", a précisé Gaëlle. "Les TCA recouvrent une grande diversité de comportements, et il est essentiel d’apprendre à les repérer, pour soi ou pour les autres."

Les élèves se sont montrés attentifs, curieux, parfois touchés. Certains ont osé poser des questions personnelles, signe d’un besoin réel de dialogue sur ces sujets souvent tabous. "C’est important de nous en parler à notre âge", confie une élève. "On commence à se comparer aux autres, à faire attention à ce qu’on mange… mais on ne sait pas toujours ce qui est normal ou pas."

Marie, infirmière au centre TCA, a insisté sur l’importance de ne pas rester seul face à la souffrance psychique liée à l’alimentation : "Il y a des structures pour accompagner, il faut oser en parler à un adulte de confiance."

Cette journée, saluée par les équipes pédagogiques, s’inscrit dans une volonté plus large de prévention et d’éducation à la santé mentale au sein de l’établissement. Une belle initiative qui, espérons-le, contribuera à libérer la parole et à mieux protéger les jeunes.